Ouh la la, je lisais plus un livre unique et entièrement depuis quelques semaines. Et pourtant j'en ai achetés deux neufs en me disant, allez ça te fait plaisir.
Lundi, je pars faire des courses. Sur la route, une pile de livres à jeter et je dégote un François Mauriac, une édition ancienne magnifique (je l'ai pris pour ça, j'avoue). Je le feuillette un peu en rentrant: je l'ai dévoré.
C'est Le Mal, un roman super bourgeois du début du 20ème siècle, autant ma came qu'un Flaubert (lourdingue mais dont se dégage une certaine volupté). Génial, j'ai adoré retomber dans ce style un peu trop chiadé et lourd. Les phrases assez saccadées de Mauriac m'auront gardée en haleine et les sentiments qu'il décrit, ressentis par Fabien et Fanny m'ont beaucoup parlés.
C'est génial de tomber par hasard sur un livre qui nous plaît autant et qui nous redonne, temporairement au moins, le goût de lire et d'en être captivé (j'ai pas pris mon vélo, mais le métro, juste pour lire le matin et le soir, c'est dire).