Hmmmm... je suis sur ma voie, avec des heurts.
Tout d'abord, une rétrospective de ces 20 dernières années (19 pour être précis). "Echec" scolaire car mal orienté. "- Tu feras S mon fils car tu as des facilités. - Mais je veux faire étude d'arts/école de BD d'Angoulême/école des Gobelins moi ! - Bah tu fais ce qu'on te dit ou on te coupe les vivres." Année lycée, Bac en 2000, l'adultisme bat son plein et, déjà, j'apprécie l'ouverture d'esprit de mes congénères masculins qui considèrent que je sois dépressif (contexte familial à l'époque) fait de moi une gonzesse (ou une meuf, je ne me rappelle plus le terme employé à l'époque).
Je passe sur les trois années de Fac qui suivent, avec 2001-2002 qui reste une blessure sensible, mon année de japonais à Jussieu. Echec, ma mère voit du mauvais oeil mon côté rat de bibliothèque et me demande donc, alors que je débarque de Nantes de trouver appart', boulot, vie sociale et réussite d'études, vite car il manquerait plus qu'elle doive s'occuper de moi. Après tout, je n'étais pas dans ses plans, du tout. La drogue devient une amie et un an après je suis une épave.
Sauf que... alerte parentale, 6 mois d'un sevrage trop brutal me donnent envie d'en finir. Raté. Je me réveille après un temps assez long pour voir "l'entrée du tunnel" en HP. S'ensuit le discours médical : tu veux sortir prends des médocs. Deux ans plus tard, sans plus d'infos sur pourquoi je prends des neuroleptiques, je me renseigne, seul sur Google et trouve la notice du médoc que je prends, demande au médecin si je suis psychotique... s'ensuivent 12 ans de doute, jusqu'au 22 août 2017 (ellipse volontaire) : ah bah non vous n'êtes pas psychotiques, vous êtes surdoué et à l'époque on traitait les junkies en descente comme des psychotiques, à coup de médocs. Forts les médocs.
Je vous passe le discours maternel et beau-paternel de ces quelques 12 ans à base de "Glandu, trouve du taf. " Sans même se poser la question de comment je tiens debout avec ces cachetons...
Inscrit à Pole Emploi tout ce temps, ce n'est qu'en 2017 que je trouve ma voie : le Shiatsu. Le contexte précédent est important car je ne suis pas dans cette formation pour faire de la couture... et hypersensibilité, synesthésie et intuition font que je me débrouille bien, vraiment. Jusqu'à ce que je tombe en deux ans sur l'ego de deux profs. Rien contre l'ego en tant qu'affirmation de soi. Quand il est guidé par le mental, si. Le premier, plus technique que sensible n'osait pas me parler et me torpillait par derrière. Lui, je ne lui en veux pas. La deuxième, bah je me retrouve avec un risque d'exclusion depuis le 31 décembre 2018 car je lui ai demandé de tenir des engagements qu'elle a pris envers moi.
Sauf que... c'est du Shiatsu que je veux faire. Pas de temps à perdre à tempérer avec des profs qui ne sont pas capables de donner ce qu'ils se sont engagés à donner.
Bref. Compliqué. D'autant qu'on vit dans un pays où en majorité, papier fait compétence. Donc le fait que j'ai appris en autodidacte phot, modélisation 3D, retouche d'images, infographie, biomécanique, développement personnel, celui du lien corps esprit, ancrage, méditation pleine conscience, gestion du stress, techniques de respiration, médecines traditionnelles orientales (hors acupuncture/pharmacopée) et le fait que je pose mes mains pour soulager (car on ne dit pas soigner pour ces disciplines) depuis près de 20 ans, je me les cale où je pense car pas de "papier qui dit que..."
La formation de Shiatsu me permet d'obtenir un titre de niveau III... au moins j'aurais eu un papier.