Je rejoins totalement ce que dit
@Leah P. , on a le témoignage d'une personne qui est passée par ce qu'elle considère à titre personnel comme une épreuve. On n'est pas dans un meeting ou sur un cas d'école, on parle des émotions d'une personne humaine et j'ai l'impression que certaines personnes l'ont un peu trop vite oublié.
D'après
cet article, une femme sur 4 est ou sera concernée, soit 25 % d'entre nous et je trouve ça énorme. Cela veut dire que mathématiquement, rien que dans votre entourage proche il y a/aura une concernée. Et pourtant, on entend jamais parler de ça... Du moins pas avant qu'on aborde le sujet et que tombe le concert des "ah ben moi aussi", "c'est arrivé à ma soeur/ ma cousine / ma meilleure amie".
Oui, il y a un tabou sur les fausses couches comme autour de l'infertilité. Parce que dans notre monde moderne : on doit performer, même dans un domaine qu'on ne contrôle pas. Et cet "échec", il fait mal parce qu'il isole les concernées et c'est encore pire quand on veut leur faire un procès en féminisme.
Il me manque certaines parties de la conversation mais de ce que j'ai pu comprendre notamment grâce à
@Serena Snape (c'est toujours un plaisir de te lire) et
@TheMadTink (cette citation que tu as mis est glaçante d'inhumanité) , c'est que le sujet est devenu terriblement unsafe pour les concernées...
La preuve, là où des témoignages importants comme ceux de
@Margottine (#TeamPMA

) ou à l'inverse celui de
@schizophrenia auraient du prendre toute la lumière, j'ai vu un débat stérile sur "est-ce du bon féminisme que d'être affectée par sa FC ?"
Si c''est faire le jeu du patriarcat que de faire preuve de sororité et d'empathie envers les personnes qui ont mal vécu leur(s) FC, alors je préfère faire le jeu du patriarcat et rester une oreille attentive et soutenante.
Et, par égard pour les concerné(e)s, on peut ne pas être d'accord avec elleux à la condition d'au moins mettre ses propos sous spoiler avec un TW, ça prend 5 secondes, après il faut vouloir faire l'effort.