@grenouilleau Peut être pourrait on trouver un terrain d'entente et dire que ce qui est non féministe, c'est de traiter médiatiquement le sujet uniquement sous l'angle de la douleur vécu ? Ce qui peut se transformer en injonction a la douleur et au regret
Mais que d'un point de vue personnel, être triste n'est pas en désaccord avec son féminisme personnel?
Je peux comprendre quand on a pas de désir d'enfant, cette question doit sembler être un nouvel élément du grand fourre-tout visant à glorifier la maternité. Mais c'est ignorer le fait que aussi paradoxal que cela puisse être, les femmes qui vivent une fausse couche voient leur douleur complètement minorée par le corps médical. D'où l'importance de libérer la parole sur le sujet
C'est prendre un angle d'attaque uniquement politique pour aborder un sujet qui est profondément intime.
J'ai vécu des choses difficiles dans ma vie, mais ma fausse couche, a 2 mois de grossesse et après 2 ans d'attente, reste la plus traumatisante.
En avoir souffert, avoir été ensuite profondément heureuse de devenir enfin mere, je ne vois pas ce que ça vient foutre dans mon féminisme. En revanche, je serai toujours du côté de celles qui demande qu'on arrête de glorifier la maternité et de toujours y ramener les femmes, tout comme je défendrai toujours les femmes CF (et les hommes aussi, mais je pense qu'ils ont moins besoin d'être défendu)
@Margottine
Mais que d'un point de vue personnel, être triste n'est pas en désaccord avec son féminisme personnel?
Je peux comprendre quand on a pas de désir d'enfant, cette question doit sembler être un nouvel élément du grand fourre-tout visant à glorifier la maternité. Mais c'est ignorer le fait que aussi paradoxal que cela puisse être, les femmes qui vivent une fausse couche voient leur douleur complètement minorée par le corps médical. D'où l'importance de libérer la parole sur le sujet
C'est prendre un angle d'attaque uniquement politique pour aborder un sujet qui est profondément intime.
J'ai vécu des choses difficiles dans ma vie, mais ma fausse couche, a 2 mois de grossesse et après 2 ans d'attente, reste la plus traumatisante.
En avoir souffert, avoir été ensuite profondément heureuse de devenir enfin mere, je ne vois pas ce que ça vient foutre dans mon féminisme. En revanche, je serai toujours du côté de celles qui demande qu'on arrête de glorifier la maternité et de toujours y ramener les femmes, tout comme je défendrai toujours les femmes CF (et les hommes aussi, mais je pense qu'ils ont moins besoin d'être défendu)
@Margottine
