Ça me rappelle mes années étudiantes quand j'avais un petit boulot dans une agence d'évènementiel, un sous-traitant qui embauchait des animateurs.trices (souvent des femmes) pour le compte de grandes boîtes. Ce n'est pas tout à fait la même situation que celle de ces employées parce que ba c'est pas le même travail, mais j'y retrouve quand même pas mal de similitudes : main d'oeuvre non qualifiée donc sous payée, corvéable à merci, remplaçable dans la minute ou quasiment donc pas besoin de bien nous traiter, etc. Je me souviens d'une collègue qui a été priée de s'en aller parce qu'elle s'était assise quelques minutes en dehors de sa pause (oui...). On avait été embauchées pour une semaine et elle ne l'a pas terminée avec nous. Ça m'a marquée parce que je fais partie d'une catégorie sociale et culturelle où ce genre de taff, c'est attendu quand t'es jeune et tu galères, mais ensuite tu termines tes études et ça ne devient plus qu'un lointain souvenir. Je savais que pour moi, c'était temporaire. Alors que pour la majorité de mes collègues, c'était leur vie, en fait.
Bref, j'ai contribué à la cagnotte et laissé un petit mot.