@Magrat
Je plussoie ce qui a été dit plus haut par
@Dana Scully et
@Krisprolls. Ceci dit, les motivations logiques et extrinsèques ça ne suffit pas toujours quand on a le nez dedans, qu'on voit les copines galérer dans l'«après», qu'on a l'impression que le monde va s'effondrer avant la fin de toute façon, et qu'on a juste envie d'aller planter des tomates en attendant (oui j'étais charmante et solaire pendant ma fin de thèse

).
Un truc qui m'avait aidée, c'est une amie qui m'avait dit de penser à «l'objet» fini : se dire que dans quelques mois, tu auras écrit un petit livre, et que dans ce petit livre, il y aura un petit quelque chose qui n'existait pas avant [*], qu'on ne savait pas avant, et rien que ça, c'est quelque part beau et un peu absurde et ça vaut le coup en soi, pour soi.
Et puis au jour le jour on a droit aux motivations futiles aussi

, penser au pot, à ses remerciements, au 48 de sommeil non-stop. Quand je (ne) préparais (pas) ma soutenance (oui j'ai été pénible jusqu'au bout), ma DR m'avait dit «Allez, on sera fiers de toi» et ça m'avait beaucoup agacée (gnagna j'ai pas 6 ans), mais en fait *tu* seras fière de toi et c'est déjà pas mal. Bref, il y a plein de bonnes raisons pour finir une thèse, mais on peut aussi la finir pour... la finir, et c'est déjà pas rien.
Sur ce :
[*]... to the best of our knowledge
